Si les chiffres du chômage de l’année 2017 et les prévisions de croissance pour 2018 sont encourageants, les plus de 23 millions de salariés français ne sont pas à l’abri pour autant d’une perte d’emploi, qui aura des conséquences immédiates sur leurs revenus et donc leur budget. Faut-il souscrire à une garantie perte d’emploi dans son contrat d’assurance prêt immobilier ? Si elle protège, elle possède aussi ses limites.

En quoi consiste la garantie perte d’emploi ?

Contrairement aux garanties de base décès et perte totale et irréversible d’autonomie comprises dans l’assurance emprunteur, la garantie perte d’emploi n’est pas obligatoire lorsqu’on souscrit à une assurance de prêt immobilier. Elle permet pourtant aux emprunteurs d’assurer le remboursement mensuel de leur crédit immobilier en cas de cessation d’activité professionnelle. Mais, qui est concerné ? Les conditions d’accès de cette couverture sont très sélectives. En effet, seuls les actifs en contrat à durée indéterminée, avec une ancienneté de six mois à un an dans l’entreprise, et ayant généralement moins de 55 ans sont éligibles.

Quel coût pour quels montants d’indemnisation ?

Le montant de la garantie perte d’emploi se situe généralement à un taux annuel qui varie de 0,10 à 0,60 % de la somme empruntée. Le coût de cette option s’ajoute aux frais de l’assurance emprunteur, souscrite dans le cadre de votre crédit immobilier. Une simulation d’assurance de prêt immobilier, intégrant l’option assurance chômage, vous permettra d’avoir une idée plus précise de vos futures mensualités. Avant toute souscription, il est important de bien connaître les modalités car l’assurance chômage prend en charge seulement 30 à 80 % des mensualités de votre crédit immobilier. Les montants indemnisables peuvent être fixes ou progressifs mais demeurent plafonnés. Selon le contrat, l’emprunteur peut faire le choix de son pourcentage d’indemnisation.

Quelles sont les limites de la garantie perte d’emploi ?

En cas de période d’inactivité, l’option perte d’emploi, soumise par l’assurance emprunteur, peut être utile mais seulement s’il s’agit d’une fin de contrat involontaire. Les chômeurs ne sont pas indemnisés instantanément. L’assurance de prêt immobilier prévoit un délai de carence de six à douze mois, suivi d’un délai de franchise, variant de trois à neuf mois, après un licenciement. Durant cette période, aucune prise en charge des mensualités de votre crédit immobilier n’est envisagée. Enfin, la garantie perte d’emploi intervient sur des périodes d’indemnisation limitées, oscillant de 36 à 48 mois.

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